.Bloody Theatre.

C'est une bonne question, vous ne trouvez pas?

Hé bien, ça donne quoi, un an et demi après?

On a deux visions complètement différentes :
- De mon côté, dans cinq jours ca fera trois mois que je suis avec ma femme. Trois mois où j'ai pu trouver des ressources en moi pour ne pas abandonner, et aujourd'hui je ne regrette absolument pas.
J'ai trouvé de la stabilité, du plaisir, du sérieux. Une vraie relation, comme je n'en avais pas vécu depuis longtemps. Avec Aude, j'ai une relation qui me plait. Une relation où je ris, je m'amuse, je fais le débile, et dans laquelle je peux être sérieux. On a quelques petites disputes, mais rien de grave à ce jour.
C'est une relation dans laquelle il y a beaucoup plus de pour que de contre. En fait, il n'y a quasiment pas de contre. Et je peux la voir quand j'en ai envie. Après tout, elle habite à une heure de chez moi... A pied.
Donc j'ai gagné, et même si je la garde encore dans mon coeur, aujourd'hui je ne me plains pas. Je n'ai aucune raison de me plaindre.
- De son côté, elle sort d'une relation de 3 mois. Elle voit un psy, est pressée de retrouver Matou, qui va aller chez elle d'ailleurs. Elle va pas trop mal, mais pas trop bien non plus. Je l'ai connue plus vivante, plus joyeuse. Plus expressive. Et plus bavarde aussi.
Il y a des fois où j'ai l'impression d'être un mur. Et on ne parle pas aux murs qui nous entourent...

Voilà... Un an et demi plus tard, on essaye de retrouver ce qu'on avait avant tout ça, mais c'est difficile. Car on sait qu'il y a un truc en plus. Que c'est plus que l'amitié qu'on avait avant...

[X Japan - Forever Love (Unplugged version, 30.03.2008)]

Voila, ça arrive encore.

En regardant "40 jours et 40 nuits", ça a recommencé.

Je vous explique. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu ce sentiment-là. Et quand j'ai vu la fameuse scène de la fleur, j'ai pleuré.
Car tout, la musique, les images, les émotions, tout m'a rappelé cette époque là.

Et je n'ai pas eu le temps de réaliser que les larmes perlaient déjà.

J'ai du mal. Je dirais même que j'ai beaucoup de mal, parce que je pensais que tout ceci était enterré et oublié. Mais non. J'ai encore pleuré. Pour elle.
J'ai pleuré, en repensant à la fois où j'avais regardé cette vidéo, bêtement, avec un sourire niais.
J'ai pleuré, en repensant à cette émotion que j'ai ressenti en écoutant cette chanson. Peut-être n'ai-je pas le droit de vivre heureux sans repenser à elle. C'est peut-être là mon chemin, pour expier les souffrances que j'ai pu lui infliger. Que j'ai pu infliger à tout le monde.

Car je pense encore à elle...

"The One You Have Not Seen", Sophie B. Hawkins. [Flower Scene, 40 days and nights]

Hey la gent, comment allez-vous? Moi ca va depuis ce 30 janvier. Très bien même.

Vous allez alors me demander pourquoi, quelle peut-être la cause de ce plein de joie?

Hé bien mercredi 30 janvier, j'ai enfin réussi à dire adieu à celle que j'aimais. Et là, c'est le drame. L'horreur. Comment peut-on être heureux avec ca??? Comment peut-on ENCORE dire qu'on aime une personne en lui disant adieu, et en étant heureux?

Ben c'est simple. On dirait pas comme ça, mais pendant plus d'un an j'ai espéré cette lettre qui me parvenait, et la réponse que je lui donnais.

Mais laissez moi vous faire le récit de ces événements.

9h28, mon frère se lève pour prendre un colis. Dès ce moment-là, j'ai eu cette pensée en tête : "Elle m'a renvoyé mes affaires, avec?"

Et c'était le cas. Alors, levage express. Je prends un couteau, ouvre le carton, et vois une lettre. Elle passe en second pour moi. Je peux toucher à mes affaires, resserrer mon coussin vert dans mes bras, triper devant mon T-shirt "Fume pas la moquette, ça rend malade". Je suis content de retrouver mes affaires. Presque heureux.

Après, je lis la lettre. Rien d'intéressant, tant je m'étais préparé à celle-ci. Une phrase m'a néanmoins marqué.

"Tu me hantes sans me rendre heureuse."

Dois-je répondre à cela? Si je dois répondre, quoi dire? Si je ne dois pas, pourquoi est-ce que je le fais? Pour avoir mon mot à dire, et le mot de la fin. Alors je commence ma lettre, 9h35. C'est fou le nombre de choses produites en 6 minutes, et les réflexions faites pendant ce laps de temps.

Dans ma lettre, je réponds à la sienne. Alors elle lui paraîtra sûrement inintéressante. Tant mieux si c'est le cas.

Dans ma lettre, je lui dis adieu. Car j'aime cette fille et je veux son bonheur. Pour elle, je dois la laisser partir. Alors je le fais. Car grâce à Pauline j'ai appris que l'amour était un sentiment égoiste la plupart du temps. Grâce à elle, j'ai appris qu'aimer c'était aussi vouloir le bonheur de quelqu'un. Elle en est le plus bel exemple que j'ai sous les yeux.

C'est peut-être naïf de ma part, mais je sais que si celle que j'aime doit être heureuse, elle le sera par tous les moyens possibles. Et je ferai tout pour que ça soit le cas. Comme disparaître de sa vie.

Vous ne comprendrez peut-être pas, fidèles lecteurs, ma façon de penser, mais seules 3 personnes le peuvent. Alexia, Julien, et Karla. C'est pour ça que je le fais. Car personne d'autre ne pourra comprendre. Car seuls les plus proches à mon coeur peuvent savoir ce que je fais.

Aujourd'hui, je me sens bien. Libre. Et surtout, je ne me sentirai plus comme ce week-end là. Bercé d'un froid hostile à mon coeur. Je retrouverai un jour une chaleur dans ce monde. Et je ne vivrai plus cette tempête qui m'avait glacé.

Je lui ai écrit un poème, pour lui dire adieu. La seule chose pour laquelle je suis vraiment fait XD.

Pour les lecteurs attentifs, vous pourrez remarquer une chose assez flagrante dans le poème. Glissée inconsciemment.

"Adieu."

Ris de cette lettre que je t'ai écrit,
Dis moi que tout est bel et bien fini
Car ainsi je pourrai fermer les yeux
Et t'écrire cette lettre d'adieu.

Vis de ce bonheur qui te tend les bras.
Pour une fois je ne tee hanterai pas,
Car j'aurai enfin pu fermer les yeux
Et dans un poème te dire adieu.

Tu me manqueras, sans aucun doute,
Et je pleurerai souvent sur ma route
Mais je te verrai en fermant les yeux.

Et je pourrai à nouveau sourire,
En retrouvant tous ces souvenirs
Auxquels j'avais un jour dit adieu...

"Tu peux défier ma volonter sauvage,
Je peux me prosterner comme vers un autel
Devant ta croupe qu'ensanglantera ma rage,
Nos amours resteront purs comme un beau ciel."

Mon père a écrit ces mots. Et il m'a donné la réponse que je cherchais. Un signe du destin, qui a voulu que je trouve cela en rangeant. Mon karma, peut-être...

Voila, j'ai ma réponse. Et celle-ci est à l'attention de tous ceux qui m'ont toujours lu, et qui me liront encore : Je continuerai d'écrire ce que mon coeur ressent, et ce, jusqu'à ce que mon corps m'en empêche.

Ca m'a aussi donné encore plus envie de concrétiser mon rêve. Je veux jouer pour lui, pour lui rendre hommage. Pour que de là où il est, il me regarde et soit fier de moi...

Peu importe le moment, peu importe l'endroit,
Je sais que tu veilleras toujours sur moi.
Alors accueille mes mots et mes pensées,
Ca je t'aime papa... Repose en paix...

Rebonjour, fidèles lecteurs, qui êtes si facilement comptables! (Une, voire deux mains, suffiraient =o).

Hm. Il est 3h31 quand je commence cet article.
J'écoute "Drain", de X Japan, c'est pour cela que cet article s'appelle Drain.
C'est une superbe chanson, que j'adore, et au-delà du fait qu'elle soit de X Japan, elle a tout ce qu'il faut pour nous enivrer.

Hm, bref. Je voulais écrire dans le but de soulager ma conscience. Quoi, ça vous arrive aussi, à vous, si parfaits lecteurs? =o. On en apprend tous les jours, décidément...

Vous savez, à chaque fois que j'ai commencé un blog, je l'ai fait avec un poème. Pourquoi? Je n'en sais absolument rien. Toujours est-il que c'est à partir de ce 8 mai 2004 que j'ai commencé à écrire régulièrement. Dès lors, j'ai toujours pu lire des commentaires du genre "Très joli poème.", "Woa, ca me touche.", "Tu as un bon style d'écriture." ou alors "C'est beau...". Mais je n'ai eu aucune critique négative. Pourquoi? Mes poèmes sont-ils si parfaits que cela pour qu'il n'y ait pas une seule remarque négative pour orner le tout? Suis-je déjà au paroxysme de l'écriture moderne? Hm... Je ne crois pas, non.
Ces commentaires m'ont poussé à écrire de plus en plus souvent, et en presque quatre ans, j'ai écrit une cinquantaine de poèmes, une dizaine de compositions, et j'ai fait des milliers de tentatives d'écriture. Donc, au final, on compte surtout le temps perdu devant le bloc note, à écrire une phrase, puis l'effacer, réécrire une phrase, la ré-effacer, pour en écrire encore une dizaine d'autres avant de trouver la bonne.
Sur ce point-là, je suis encore un amateur, puisqu'il me faut en moyenne, si l'on en compte ce que j'ai dit, entre 13 et 17 phrases inutiles, pour produire quelque chose qui soit constructif. Et à chaque fois, je retrouve les mêmes commentaires, les mêmes mots. La même chose. C'est lassant.
Et il y a vraiment des fois où, à la place d'un "C'est beau...", on espère quelque chose d'autre d'une personne. Celle qui a inspiré le poème, en général. Mais on n'a que ça. Alors qu'on voudrait un geste, une attention. Une preuve d'amour. Ou d'amitié. Parce que, pour se montrer à nu dans chacun de ses poèmes, l'auteur doit d'abord mettre à nu ses sentiments, ses pensées, ses tendances. Et c'est loin d'être une chose facile. Et toujours, on retrouve cette patte, qui fait qu'on pourrait le reconnaître. Ce qui fait que toutes ses oeuvres se ressemblent. Et lassent le principal intéressé.

Et si, à la place de mots qu'on a déjà lu des dizaines de fois, on avait un geste, une attention, une preuve d'amour, les poèmes seraient-ils aussi proches les uns des autres? Et l'auteur serait-il blasé par ses inventions? Je ne pense pas. Et c'est d'ailleurs pourquoi j'ai réécrit, encore et toujours, en attendant en vain ce petit truc qui me rendrait heureux. Mais maintenant, je ne sais plus si c'est une bonne chose, d'écrire à outrance. D'écrire mes souffrances, mes joies, mon amour pour Karla.

M'enfin, dans le doute, j'vais quand même écrire un poème, encore une fois.

Alors, sans plus attendre, "Drain".

#Enjoy#

"Drain"

If we could even stand the pain,
And make it go through the rain,
There would never be those tears
And those cries I can hear.

If we always hold our hand,
And walk together until the end,
There would be a kind embrace,
And this warmth, this tenderness

Yet, there is nothing but sadness,
Fear, Cries and Loneliness.
And we cannot do but just try,
And just look eachother in the eye.

Then, whatever we do, or say,
We will be together, someday,
So please, leave me once again
The love I used to drain...

(Et oui, celui-là est en anglais. Bonne lecture =)... )

Hé bien, tout d'abord, Bonne année en retard !
Bonne année, pleine de bonheur, de réussite et d'amour pour vous, je l'espère.
Pour ma part, ca commence moyen moyen. Je recherche toujours du boulot.
Avec un peu de chance, d'ici quelques jours je travaillerai. Je suis pressé.

Voila, maintenant, j'ai envie d'écrire. Mais je ne sais absolument pas quoi écrire...
Dur, nan? Bon, j'vais me débrouiller...

"Loving you"

Par une nuit étoilée,
J'ai eu envie de t'aider
A surmonter tes douleurs,
A balayer toutes tes peurs

Avec ces souvenirs envolés,
J'ai eu envie de pleurer.
Pour oublier mon malheur,
Pour nettoyer mon coeur.

Une telle désillusion
Ne portait même pas de nom,
Et pourtant, malgré tout,
Je t'aimais plus que tout...

Par une soirée de janvier,
Nos chemins se sont quittés,
Pour peut-être un certain temps,
Pour peut-être un bon moment.

Avec cette année à pleurer,
J'ai commencé à oublier
Pourquoi je souffrais autant,
Et qu'elle était mon calmant.

Un telle réalité
Est difficile à accepter,
Mais pourtant, et jusqu'au bout,
Je t'aime plus que tout...

A Jamais...

Hé bien, voilà une composition que j'ai écrit pour une personne très spéciale à mes yeux, il y a un mois et demi.
Et je n'ai toujours pas fait lire cette chanson qui lui est dédiée.

Donc à la place je la mets ici, mon manque de courage étant incroyable XD...

"Payton", by Epilogue : Ash

Refrain :
When our Heaven burns,
And our Hell is coming to burst,
We close our eyes
And we make a reason
For what's happening tonight,
And love we make, sweet Payton...

So this is our destiny,
To stay here, sad or happy,
But you do believe that
Even if we try we cannot do that...
But you still believe in me,
And in our sweet memories...

So this is how it ends,
And how you'd hold my hand
To go through the rain,
And just fade away with your pain
To go anywhere,
If there is a way for us to be together...

Refrain

Remember...
Remember forever
Who you were,
And what we're going to do, yeah...

Eh bien voilà, un deuxième poème sur ce blog, comme prévu.

Celui-ci est intitulé "Veronica".
Non, ce n'est pas le nom de ma nouvelle conquête, mais si vous regardez Veronica Mars, vous comprendrez. D'ailleurs, j'ai remarqué une chose amusante. Pour la relation Logan-Veronica, prenez les deux premières lettres de chaque prénom. On trouve quoi? LoVe. Marrant, non?
C'est donc en fait un poème que Logan écrirait à Veronica, comme pour s'excuser de tout ce qui s'était passé, et de l'avoir fait souffrir. Sans toutefois cacher que lui aussi a souffert, et que quoi qu'il arrive, il n'a pas cessé de l'aimer.
Bonne lecture.

"Veronica"

Pour toutes mes erreurs par le passé,
Après toutes les horreurs que tu as subi,
Pour toutes ces fois où je t'ai blessé,
Accepte mes excuses, je t'en prie.

J'ai longtemps cru que cette souffrance partirait,
Mais elle n'a fait que se cacher au fond de mon coeur,
Pour revenir à chaque fois que je Piz' t'embrassait,
Pour à chaque fois détruire mon coeur.

J'ai eu tant de mal à me contrôler,
Lors que je t'ai vue dans ses bras,
Cette vidéo vous montrant, lui et toi.

Et même si j'ai commis une erreur,
J'ai toujours pensé à ton bonheur,
Car, Veronica, je t'ai toujours aimé...

Bon eh bien, voilà...
Un nouveau départ, un nouveau blog.
L'autre était infesté de blessures que je rouvrais, à chaque fois que je les voyais. Ce pourquoi j'ai décidé de changer de blog. Ce pourquoi j'ai fait ce blog. Qui n'est, je l'espère, que le début d'une nouvelle aventure.

Alors à tous, bienvenue à nouveau!

=)...

#Enjoy#

Alors voila, pour recommencer, je vais répondre à ce poème qui a clos mon dernier blog, "Mon choix".
J'ai envie d'y faire une réponse passionnée, triste mais en même temps douce et câline. Une réponse qui est celle que tout le monde pourrait attendre.
La réponse d'une fille à son ami, qui lui a écrit cela.

"Tes choix..."

On parlait souvent de tes choix,
De ce que tu irais faire la-bas
Et de combien tu me manqueras,
Sans même penser qu'on s'oubliera.

On se parlait souvent d'amour,
De notre passé, sans détour,
Mais on oubliait toujours
De se dire que ca finirait un jour.

Tu t'en vas, loin de moi,
Je ne trouve plus rien à te dire
Pour essayer de te retenir,

Alors, dessine moi un dernier sourire,
Regarde moi, avant de repartir,
Et fais le une dernière fois...